Réduire notre impact écologique en choisissant les bons produits et en privilégiant le vrac

Découvert en 1997 par l’océanographe Charles Moore, le continent de plastique n’en finit plus de s’agrandir. Situé au large des États-Unis, entre la Californie et Hawaï, on estime que 1,8 milliard de morceaux de plastiques le composent et s’étendent sur une surface d’environ 1,6 million de km² selon un rapport scientifique de 2018. Mais le continent de plastique n’est que la partie immergée de cet iceberg qui est bien le seul à ne pas fondre. Plusieurs mètres en dessous de cette pollution visible se trouvent des microplastiques. Issus de gros déchets en décomposition en mer, de fibres qui s’échappent de nos vêtements en polyester durant le lavage ou encore de microbilles de plastiques entrant dans la composition de produits de nettoyages et d’exfoliants pour la peau de nombreux cosmétiques, ces microplastiques sont désormais ingérés par le premier maillon de la chaîne alimentaire : le zooplancton.

Toute la chaîne alimentaire marine jusqu’à l’homme est donc contaminée par ces plastiques dont il a été fait la preuve qu’ils provoquent à long terme de graves problèmes chez les animaux : tubes digestifs bouchés, appétit diminué entraînant le décès, croissance perturbée et baisse de la reproduction. Pourtant, il est aujourd’hui impossible de connaître les répercussions de cette pollution sur l’humain. Et les fabricants de plastiques n’ont encore à ce jour aucune obligation de documenter les potentiels effets néfastes sur l’homme de ces produits dérivés du pétrole contenant différents polluants et n’ont pas non plus à assumer le fardeau de la fin de vie de leurs produits.

Ainsi, selon les estimations disponibles, les océans et les mers du globe contiendraient plus de 150 millions de tonnes de plastique, un nombre qui continue d’augmenter de jour en jour. Que faire alors pour lutter contre ce fléau mondial ? Commencer par refuser les plastiques à usage unique tant qu’ils seront autorisés au pays. Car bien que le gouvernement Trudeau se soit engagé à bannir ces indésirables, la pandémie a malheureusement offert du temps supplémentaire à une industrie polluante qui peine à offrir des alternatives. Sachant qu’uniquement 9 % des déchets plastiques sont réellement recyclés dites adieu aux sacs d’épicerie, coton-tige, couvercles et bâtonnets pour votre café, pailles, bouteilles et autres emballages en styromousse. Il est grand temps de remplacer ces objets par des produits durables et design.

QUELQUES SUGGESTIONS DE REPORTAGES SUR LES PRODUITS DE NETTOYAGE ET D’HYGIÈNE ÉCOLOGIQUE ET SUR LE SUJET DU PLASTIQUE À USAGE UNIQUE :